jeudi 24 avril 2014

Organisez votre prochain challengeAZ en 4 points ~ La Gazette des Ancêtres

Organisez votre prochain challengeAZ en 4 points ~ La Gazette des Ancêtres

          Au mois de juin je participe au challengeAZ. Un article par jour, et chaque lettre de l'alphabet comme contrainte. Cela stimule l'imagination.  
Comme j'écris lentement, je prépare à l'avance quelques articles en ce moment, ce qui explique que ce blog ne soit pas très actif. Mais patience ! Rendez-vous le 31 mai pour le premier article du Challenge AZ

          Autre remarque : comme je suis aussi en train de trier, classer, scanner les papiers, photos, courrier de la famille Schiltz, vous aurez peut être l'impression que je fais la part belle aux Lorrains et que les Bretons, Franciliens ou Poitevins sont négligés. C'est possible. Je rétablirai l'équilibre par la suite.  

          Finalement ce mois de juin est bien compliqué à organiser. Entre les enfants, petits enfants, famille, amis, les concerts et fêtes de fin d'année en tout genre, je me rends compte que je n'aurai guère le temps de préparer des articles de façon régulière. Il faut donc en rédiger déjà près de la moitié dès le mois de mai. 

mardi 22 avril 2014

Les Archives à l'Ancienne



      Est-il vrai que, selon une idée communément admise, le virus de la généalogie s'attrape à l'âge de la retraite ? Pas si sûr. 
      Pour ce qui nous concerne mon mari et moi en tout cas, il n'en fut rien. Car c'est bien avant d'avoir terminé notre quatrième décennie d'Homo sapiens que pour avoir un jour franchi le seuil des Archives Départementales, nous avons accédé de façon définitive au statut d'Homo Généalogicus. C'était il y a 30 ans. Une époque étrange où l'on ne disposait ni d'Internet, ni d'ordinateurs, où les registres se consultaient dans des salles de lectures exiguës, où l'on traçait les arbres généalogiques sur des feuilles de dessin format raisin... Bref le Moyen Âge.

    
   Une chance : on avait déjà inventé l'automobile, le cahier Héraklès et le stylo à bille.
Imaginez un peu, généalogistes néophytes, que ces trois choses-ci étaient les seules, avec peut être la loupe, dont nous pouvions disposer pour engranger notre collection d'ancêtres !
      En avons-nous parcouru des kilomètres ! En avons nous visité des salles de consultation d'archives, départementales et municipales ! En avons-nous noirci des feuilles de cahiers de tout format !

      Certes ce n'était pas toujours une partie de plaisir. Nous étions parfois (rarement) mal renseignés, mal accueillis par un personnel qui ne voyait en nous que des amateurs envahissants. Je ne citerai pas de noms. Nous aurions bien apprécié d'aller faire des recherches dans des régions ensoleillées, mais nos ancêtres s'obstinaient à ne provenir que de régions fort peu touristiques, où nos enfants ne trouvaient guère d'occupations passionnantes. Nous avons beaucoup pesté contre les rouleaux de microfilms rembobinés à l'envers, dont l'extrémité tordue ne passait pas sous la lentille de l'énorme projecteur poussif qui crachait une image poussiéreuse et floue. Quand l'ampoule tenait bon le temps de la projection...

       Mais à l'inverse, que de satisfactions à consulter les registres authentiques, de plus en plus anciens, jusqu'à l'origine des registres paroissiaux. Que de journées mémorables avons-nous passé dans les mairies, coincés entre l'armoire des archives et la machine à café de la secrétaire. Que de rencontres avec des gens passionnés, jeunes et moins jeunes toujours prêts à nous aider. Et que de beaux coins de France aurions-nous ignorés dans la Brie, dans l'Auxerrois, l'Amienois, la banlieue de Rennes et celle de Châlons-en-Champagne, si les recherches ne nous y avaient pas conduits. 

       Puis nous avons vu les archives se transformer, les salles de lecture s'agrandir, ou même déménager. Les registres n'ont plus été en consultation directe ; les microfilms se sont généralisés, et c'est tant mieux. Nous avons un jour trouvé une lame de rasoir à la place d'une feuille disparue. Puis les stylos à bille interdits, ainsi que parfois les cahiers.
Maintenant des mots comme numérisation, logiciels, blogs, réseaux sociaux… ont fait leur apparition dans le vocabulaire des généalogistes. Mais ceci est une autre histoire. 

        

Pourquoi ce blog ?


Pourquoi "Un Air de Famille-Suite" ?

Non, au risque de vous décevoir, ce n'est pas la suite du film de Cédric Klapisch.
"Un Air de Famille"  était le nom de notre journal de famille.
Pendant une douzaine d'années - entre 1998 et 2010 - cette revue semi annuelle de trente à quarante pages servit de lien entre les membres de notre famille éparpillés dans l'hexagone ou dans le vaste monde. Elle contenait des nouvelles, des récits, des comptes-rendus, des photos commentées, des pages de jeux et d'humour… bref des articles très divers dus aux contributions plus ou moins régulières de chaque abonné. Et bien entendu de nombreuses pages d'histoire familiale, mémoire et généalogie dues à la rédactrice en chef-réalisatrice et expéditrice de la revue, c'est-à-dire moi.
Tout passe, tout casse, tout lasse …disait ma grand-mère. Il y a quatre ans, après quelques essais peu concluants d'envoi de la revue par Internet, je n'ai pas poursuivi la publication. Et personne parmi nous n'avait le temps ni l'envie de reprendre le flambeau.
Mais depuis, chaque fois que je parcours les anciens numéros, je suis prise de regrets. Et si je tentais une suite à "Un Air de Famille" ? Et pourquoi pas une autre forme de partage sur le Net ? Les recherches généalogiques commencées il y a maintenant trente ans pourraient intéresser aussi des gens en dehors du cercle familial. Alors je tente.

Voilà pourquoi ce blog et le nom de ce blog.
Le seul obstacle a longtemps été le sentiment de mon incapacité à maîtriser les techniques de création et de mise en page d'un blog. Mais bon, voyons cela. Il paraît que ce n'est pas si sorcier.
Et merci pour votre indulgence.